les lumières? histoire de cul…

scritto lunedì 7 aprile 2008 alle 11:22

histoire de cul? - photorights ArtMobbing @ rk22.com
« Si par hasard quelqu’un se recroit encore sur le prix, malgré le rabais causé par la Révolution, nous lui répondrions qu’il n’est pas défendu à un acheteur économe de marchander & que si certaines personnes ont eu ces dames à moins elles ont coûté à d’autre bien d’avantage… »
Insieme alle liste di proscrizione per il clero, come quella di tous les pretres trouvés en flagrant délit chez les filles publiques de Paris, la Rivoluzione Francese si impegnava infatti a fare pubblicità alla prostituzione, in base al principio che « sans la santé l’homme n’est rien ».
Ed i rivoluzionari manifestavano anche un certo gusto birichino, che riscontriamo oggi nelle divertenti indicazioni di Les bordels de Paris, avec les noms, demeures et prix : plan salubre et patriotique… dove si apprendono specialità e mansioni delle lavoratrici del sesso della Parigi del XVIII secolo.
Gavaudan, in rue neuve St. Eustache è difficile à émouvir mais une fois en train c’est un diable […], oppure si potrebbe optare per Dubuisson che conosce a memoria l’Aretino o per Buret, excellente pour le duo e proprietaria di un Joli bijoux, capace per giunta di veri o falsi gemissements [...] tout-à-fait plaisants. In particolare però ci è rimasta impressa la descrizione di Denise, rue de Lancy, che assecondando l’attitudine assembleista dell’uomo di partito « fait très-bien les assemblées », appunto, ma « lorsqu’elle danse ses tetons suivent un peu trop le mouvements de ses pieds ».
E certo ce ne sarebbe da dire ancora sulle attitudini rivoluzionarie in questo delicato settore igienico e fisiologico, ma la mostra sull’Enfer della Biblioteca Nazionale di Francia (ahimé, già prorogata e ri-terminata) proponeva ben altre e meno classificatorie suggestioni.
Soprattutto l’erotismo naif e stupefatto di Dominique Vivant Denon, archeologo che passò incolume dalla sovrintendenza regia a quella napoleonica guidando le scoperte (ed i latrocini) in Egitto e che gettò le basi di quello che oggi si chiama Musée du Louvre. Il nostro savant si dedicò infatti anche a disegnare delle Oeuvres priapiques: il fallo malato come un re che riceve i medici e poi il fallo fenomenale, come Gulliver adagiato in terra, enorme ed inerte.
E non potevano mancare anche suggestioni più recenti e di ben altra caratura artistica: la bocca della nota Kikì di Montparnasse che stringe il membro di Man Ray, il quale la fotografa in una visione distratta da abbinare alla poesia Automne di Aragorn, musicale elogio de La belle et la bite.
Un’acquaforte di Dalì fatta con la mano sinistra mentre con la destra si masturbava (è scritto a caratteri tremolanti nella stessa incisione e la critica giurerebbe che la macchia scura al centro sia lo sperma dell’artista) realizzata per l’edizione dell’Onan di Georges Hungnet.
Oppure il ruolo di Apollinaire nella diffusione della letteratura erotica e nella apertura dei cataloghi di questo “Enfer”, fondo erotico chiuso per anni alla consultazione e sotto la rigida tutela dei bibliotecari.
E gli organizzatori della mostra non si sono spaventati di mostrare anche gli esempi di una cultura tutt’altro che alta: si scopre così un film porno dei primi del ‘900 in cui c’è già tutto quello che possiamo vedere oggi in un threesome trovato in rete…

e poi si dice che la modernità…

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